Cette histoire débute comme nombre d'entre elles : par une journée banale, qui va battre au même rythme que la veille. La petite ville du Gué de la Dague s'éveille. Une ville somme toute comme bien d'autres : le bruit de la rue s'élève, de plus en plus fort, et finit par atteindre le château de la duchesse Dame Morwen, et se déverse dans la campagne environnante. Le forgeron ouvre son échoppe et termine les commandes de la veille : des gonds, des cerceaux pour confectionner des tonneaux et des clous. Les portiers se relaient. Les marchands qui suivent la Voie du Négoce se mettent en route, accompagnés de mercenaires censés les protéger des dangers sauvages. L'établissement bancaire le plus moderne, sans aucun doute, de toute la Côte des Épées, la Banque d'Échange de la Côte des Épées, ouvre également ses portes. La taverne de la Rivière Brillante, l'auberge du Flot d'argent et celle du Lizard's Gizzard aèrent leurs intérieurs avant que la chaleur lourde du mois d'Éleinte ne pèsent sur la ville.
Pourtant, aujourd'hui, tout n'allait pas se passer comme la veille.
Aujourd'hui, des événements extraordinaires allaient frapper la ville, et plus particulièrement six personnes.
Le Gué de la Dague s'anime peu à peu. Les gens s'affairent, disposent leurs produits sur des étalages devant leur boutique. Le forgeron rempli sa brouette de charbon pour son haut fourneau, les enfants jouent en se rendant à l'école. Une belle journée en perspective.
Pourtant, le cri soudain et plutôt inhabituel d'un corbeau attire le regard des passants sur la route qui mène à la ville. Une sombre silhouette encapuchonnée s'avance, un bâton à la main. L'individu boite un peu, peut-être à cause des sacs qu'il porte par dessus son épaule. Alors qu'il s'avance, on distingue maintenant certains détails. Son bâton, d'une couleur orange et sombre, est enrubanné de lierre, et son extrémité est sculptée d'une tête de biche. Sa cape grise et noire, très large et virevoltant au gré de ses pas, est en réalité confectionnée de peaux de loups. En voyant ce sinistre personnage s'approcher, une fillette murmure doucement à son petit frère qui tient sa main fermement « C'est sûrement un "drouide", Bort. ».
L'individu continue d'avancer en direction de la Taverne de la Rivière Brillante, et alors qu'il passe devant les deux enfants, ceux-ci retiennent un cri. Ce ne sont pas des sacs qu'il porte, mais deux marcassins, inanimés. Le druide arrive à la taverne et pousse la porte de l'établissement. Il rejoint ensuite le comptoir et dépose les deux bêtes lourdement sur le bar. « Pour la chambre », dit-il dans un grognement. « M..erci, voy..ageur », dit le tenancier en bégayant avant de lui tendre une grosse clé en fer et de lui indiquer l'escalier montant à l'étage.
Modifié en dernier par yotus le 27 août 2016, 17:23, modifié 2 fois.
Par ce matin, qui semble propice à la contemplation, Jhörgan sort de la taverne de la Rivière Brillante, à laquelle il réside. Il se met a déambuler dans les grandes rues du Gué de la Dague, cherchant quelques animations, ou compagnie, de préférence celle d'une femme. Il porte son casque sous le bras, de façon à ne pas effrayer les passants de l'air menaçant qu'il lui donne.
Il hésite à user de sa position sociale pour rencontrer dame Marwen, mais y renonce, devant l'ennui mortel que lui inspire ces rencontres formelles et continu sa balade tranquillement.
Modifié en dernier par TheBigLizardman le 27 août 2016, 17:47, modifié 4 fois.
Comme à son habitude, Elder sort de son lit avec le levé du soleil. Après une rapide toilette, il invoque dix petites baies magique en avale une et fourre les autres dans ses poche et quitte sa chambre pour récupérer sa charette entreposé dans les ecuries du Lizard's Gizzard. Sans oublier de saluer « Gnur.. » les patrons et les habitués déjà présent.
Tirant sa charette, le regard vide et de la bave coulant sur son menton, il rejoint son emplacement habituel situé entre la forge et une boutique de tailleur. Commence alors le balai habituel, des clients viennent récupérer leurs effets tandis que d'autres viennent en déposer. [ lance un sort de baie nourricière avec initié à la magie. ]
Björk était encore au lit en train de ronfler comme un orignal enrhumé. Il avait chanté toute la nuit à la taverne de la Rivière Blanche et avait du sommeil à rattraper. Tout les jours c'était pareil: composer de nouvelles chansons et ballades, chanter et dormir. Il aimait ce qu'il faisait, mais rêvait d'aventures où il pourrait chanter ses propres exploits ou ceux de quelconque héros. C'est en rêvant de grandes aventures qu'il tombât du lit en maugréant.
« Foutre Dieu! Pourquoi a-t-il fallu que je tombe du lit au meilleur moment de rêve. »
Il s'habilla et commença à écrire une nouvelle ballade qui plairait bien à la gente féminine.
L'elfe est sorti de la rêverie par le bruit de la ville et par les rayons du soleil éclairant son visage s’assoit sur le bord du lit, un air abattu se lisant sur son visage marqué de cernes, ses mains enserrant sa tête.
« Non ! J'ai trop dormi, désolé Ori que tu aies dû t'épuiser plus que nécessaire. La prochaine fois réveille moi plus tôt.
La matinée est déjà avancée il faut que nous trouvions une caravane avant la nuit. Je ne veux nous retarder plus que nécessaire. »
Il se lève et après un rapide nettoyage, enfile ses vêtements. Le temps de ceindre son épée, il se rend à la salle commune de l'auberge d'abord pour pour manger un petit déjeuner et ensuite pour rechercher un marchand se rendant à Eauprofonde qui serait enclin à l’embaucher.
La salle commune résonne de l'activité humaine, de nombreuse personnes sont déjà attablés et l'odeur du pain emplit la pièce. Le guerrier repère un coin libre d'où il peut voir l'ensemble de la foule avec l'espoir de trouver un potentiel employeur. Un des serveurs vient à sa rencontre chargé d'un plat, au petit déjeuner ce sera du pain , du fromage, une pomme et l'attente d'une opportunité.
Modifié en dernier par tywaz le 27 août 2016, 20:09, modifié 2 fois.
Une silhouette masquée, trapue et barbue se réveilla dans l'eau du fleuve Delimbiyr. « ENCORE! », hurla Harbek Holderhek. Le nain se dirigea vers l'échoppe la plus proche, voir s'il n'y avait pas une bonne hache ou un bon marteau, plutôt que les deux dagues et son arbalète. « Salut, je veux une hache d'armes, maintenant, et surtout, tu m'as jamais vu après la transaction », dit Harbek au vendeur.
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Lodod Renoren, revendeur de bric et de broc n'a personne dans son échoppe. Aussi, il se tient sur le seuil et regarde la rivière qui coule non loin, car ça l'apaise. Ses yeux s'écarquillent lorsqu'il voit un nain, blême comme la mort, sortir de l'eau, hurler quelque chose qu'il n'entend pas, regarder autour de lui puis se diriger droit vers sa boutique. « Pourvu qu'il ne vienne pas me voir » se dit-il. Il se rend compte que cette pensée le paralyse. Tant et si bien que le nain, dégoulinant, puant la vase, se retrouve finalement devant lui et lui articule quelque chose. Mû sans doute par un instinct de survie, l'homme acquiesce de la tête, et recule dans son échoppe tandis que le nain avance. Lodod voit des flaques qui se forment aux pieds de l'apparition et une pensée futile lui traverse l'esprit : « je vais devoir tout nettoyer. » Sans regarder, il tend la main droite vers le mur et derrière un rouleau de corde, tout en renversant des bougies, il décroche du mur une hache qu'il donne à l'inconnu. Et là, il va disparaître.
Le Gué de la Dague est une ville tranquille. De ci de là, bien sûr, quelques faits inhabituels, c'est vrai. Un druide qui se paie une chambre avec des sangliers, ou un gosse qui braille des mots incompréhensibles en pointant son chariot et sa pancarte
Elder Netoi et Repar en 24h gratuy si po a lheur
ce n'est pas très classique. Mais après tout, le Gué de la Dague est une ville située entre les cités cosmopolites d'Eauprofonde au nord et de la Porte de Baldur au sud. Bien sûr que quelques phénomènes de foire se produisent de temps en temps.
Mais aujourd'hui, l'attention est attirée par une femme émaciée, échevelée et visiblement épuisée qui se fait interpeller par les gardes lorsqu'elle atteint la Porte des Caravanes, à l'ouest de la ville. Elle hurle, ne parvient pas à se calmer. La foule s'amasse autour d'elle, puis la nouvelle se répand en ville : son mari, un berger qui sortait ses bêtes au petit matin, aurait été emporté par de grosses bêtes à poils, se tenant sur leurs deux pâtes, communiquant entre eux par hurlements. Elle dit qu'ils étaient peut-être deux, ou quatre, qu'elle n'a pas bien vu. Elle affirme être arrivée en courant après qu'elle en a trouvé le courage.
Face à cet attroupement, les forces de l'ordre aussi se joignent à la foule afin de la disperser et prendre en charge la pauvre femme.
Lorsque vous entendez les rumeurs de la rue qui parle de cette folle histoire, que faites-vous ?
Tranquillement assis dans un coin de l'auberge, Pwyll n'est que spectateur de l'agitation qui anime la ville, dans la salle commune les commerçants se mettent à parler entre eux sur les dégâts que des créatures tels que celles que la femme a décrite pourraient infliger aux caravanes sur les routes ne disposant pas des protections qu'ils ont en ville. Beaucoup des marchands présent dans la salle ont décidé de ne pas tenter le glabrezu, et son allés prévenir leurs hommes qu'ils resteraient en ville le temps que la duchesse envoie des gardes tirer cette histoire au clair.
Un peu dépité de voir ses espoirs s’évanouir Pwyll se lève: « Bien, il me semble que l'on va rester encore ici le temps de l’enquête. » dit-il en soupirant « Ou, on va voir ce qu'on peut faire pour aider cette dame,qu'en dis-tu Ori? »
A partir de ce moment Pwyl n'a plus prêté attention aux marchands, il est monté dans la chambre et a fait son paquetage, une fois ses affaires rangées dans le sac. Il a ensuite revêtu son armure d'écailles et ses gantelets en vérifiant que son bien le plus précieux soit protégé. Apres avoir vérifié les sangles de son bouclier autour de son bras, le guerrier est descendu avec la ferme intention d'aider la pauvre femme à retrouver la personne qu'elle a perdu.
Modifié en dernier par tywaz le 28 août 2016, 12:50, modifié 1 fois.
Lorsque Pwyll rejoint la Porte des Caravanes, là où les assoiffés de la taverne affirment que la femme est arrivée, il n'y trouve aucune femme apeurée, ni foule extravagante. Il est cependant vrai qu'aucun convoi ne quitte la ville.
Un groupe d'hommes habillés de cottes de mailles décorées des armoiries de la ville est en train de se constituer, sous les ordres d'un chevalier protégé d'une lourde armure parfaitement brossée et étincelante.
Alors qu'en se baladant, Jhörgan entend les rumeurs de cette pauvre femme, et de bêtes monstrueuses, il sent qu'enfin il pourrait aider, et que pour une fois, ça risquerait même d'être intéressant. Il suit les mouvements de foules en hâtant le pas, faisant claquer ses bottes d'acier sur les pavés des rues.
Il finit par arriver dans un attroupement de foule autour des portes, et utilise un pied de mur pour se surélever et observer la place.