[chapitre 2] bienvenue à Proskur

[lolo]

Le barbare parti de son coté , vous empruntez la route au pied de la montagne, où vous empruntez une série de virages serrés pour monter la pente abrupte. Les arbres bordent la route des deux côtés, créant une voûte d'ombrage sur la route. Les feuilles des arbres bougent doucement dans la brise, créant un son doux et apaisant.

Au fur et à mesure que vous montez, la route devient plus étroite et plus sinueuse. Sur votre chemin, la route serpente au dessus de falaises escarpées et de gorges profondes, où les rivières coulent vigoureusement. Les montagnes autour de vous offrent une vue imprenable sur les sommets enneigés et les vallées verdoyantes. La forêt dense qui vous entoure abrite une grande variété d'animaux sauvages. Vous pouvez voir des cerfs, des ours et des coyotes, entre autres. Les oiseaux volent au-dessus de la route et chantent dans les arbres, ajoutant une ambiance naturelle à votre voyage.

En fin de compte, la route redescend la montagne pour arriver à la ville de Proskur. Après deux jours de marche, Vous voyez les premiers signes de civilisation en arrivant dans la ville. Les bâtiments en pierre et en brique bordent les rues, des villageois se déplacent dans toutes les directions. Cette ville, hautement gardée par des soldats, est en effervescence en ce milieu d'après-midi et vous pouvez apercevoir un grand marché plus loin sur la grande avenue.

[Aliénor34]

Imara se ressourça grandement durant le trajet en montagne. La nature lui avait manquée. Elle chassa un peu, couru dans les bois, s'entraina longuement et renoua avec une part d'elle-même qu'elle croyait avoir oubliée. Elle se sentait devenir plus forte de jours en jours. Elle sympathisa aussi avec ses compagnons de voyage, en essayant d'éviter les tensions entre Romane et Adolin.

Mais de vieilles rancunes rejaillirent aussi en elle, et elle se jura de se venger des orc et de toutes les créatures démoniaques au passage. Pour cela, rejoindre l'ordre de Ralof était l'opportunité rêvée. "Les sentinelles de l'aube". Le nom la laissait rêveuse.

A son arrivée à Proskur, elle est prise d'une joie de gamine, qu'elle tempère rapidement :

« -Regardez, le marché là-bas ! Nous pourrions y aller avant de nous rendre à l'auberge dont nous a parlé Ralof »

Elle jette un coup d'œil à Adolin.

« -Certains d'entre nous ont besoin de faire des achats. Mais restons prudent. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de soldats
»

[SupraToinou]

Romane salua Ralof d'un signe de la main.
Puis elle suivit ses compagnons vers la voûte feuillue.
Le sentier était magnifique, et les animaux semblait peu craintif.
Ça changeait des rats et des chats de gouttière auxquels elle était habitué.
Les soirées passé autour d'un feu de camp aurais pu être agréable, Pétunia et Imara étant de bonne compagnie... mais c'était sans compter Adolin.

Quelque jours après, il arrivèrent à Proskur.
La voleuse ne s'y était jamais rendu, mais c'était assez semblable à Suzail.
« Vous ne devriez pas aller au marché pour acheter des fournitures.
Il vaut mieux se rendre dans les boutiques spécialisé.
Après, mon cher demi-elfe, c'est à tes risques et périls. »

[Fiddler]

Sur le chemin qui mène à Proskur, Adolin repère à plusieurs reprises une ombre qui bouge près de lui. Il ne dit rien, restant silencieux sur le sujet. Il profite des moments passés avec ses nouveaux compagnons pour faire plus ample connaissance. Un soir, il demande à faire son tour de garde en dernier. Lorsqu'il est assuré que tout le monde dort sur ses deux oreilles, il marmonne :

« - C'est bon, tu peux venir maintenant. »

Sous ses yeux, le fiélon qu'il a rencontré quelques années en arrière se métamorphose sans un bruit. Les deux discutent pendant une heure, consolidant leur pacte. Au petit matin, Adolin se sent plus fort et ravi de connaitre un nouveau sort. Il profite également du temps passé avec Imara pour s'améliorer au tir à l'arc. Sous les conseils judicieux de son amie, il parvient rapidement à ajuster ses tirs.
En arrivant à la ville, il répond à son amie :

« - Oui effectivement, je pourrais m'acheter un nouvel arc mais je pense que je vais m'accommoder de celui-ci pour le moment. Cela ne sert à rien de faire des achats inutiles. Mais nous pouvons effectivement aller flâner au marché. N'avons-nous pas des choses à vendre ? Ou on peut aussi passer dans une boutique spécialisée. La petite n'a pas tord pour une fois. »

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[ On n'avait pas trouvé des statuettes ou d'autres objets à revendre ? ]

[Lily]

Petunia est curieuse de tout pendant le voyage. Elle fait connaissance avec les autres et interroge surtout Adolin sur sa magie et ses sorts.

Elle passe ses soirées à prendre des notes et à consulter son grimoire.
Levée à l'aube, elle passe sa matinée à essayer un nouveau rituel. Soudain, elle parvient à appeler à elle une petite grive qui semble ne plus vouloir la quitter longtemps et suivre le groupe.
« Je vais l'appeler Mélodie, qu'en pensez-vous? » Vous remarquer que Petunia semble communiquer avec l'oiseau.

Arrivée à Proskur, Petunia s'inquiète de ses économies. Elle aimerait pouvoir s'acheter des livres ou du matériel mais ...
« Voyez-vous, je n'ai pas grand chose à dépenser...Qu'est-ce qu'il a dit déjà? Vous pensez que c'est bien payé ce "travail"? »
Au moins, je n'aurait rien à dépenser pour me loger et me nourrir d'ici le retour de Ralof.
« Je propose d'essayer de trouver l'auberge du sanglier joyeux, c'est ça? J'ai un peu faim, pas vous? »

[lolo]

Les pavés inégaux de la chaussée résonnent sous vos pieds alors que vous avancez dans cette artère animée, pleine de vie et de bruit. Les bâtiments en pierre s'élèvent de chaque côté de la rue, créant une impression de grandeur et d'intimité à la fois.
Des échoppes et des boutiques spécialisées se dressent sur votre chemin, chacune arborant des enseignes colorées et alléchantes pour attirer votre attention. Les odeurs de cuisine flottent dans l'air, mélangeant les parfums sucrés des pâtisseries aux senteurs épicées des viandes rôties et des légumes grillés.

Des foules se pressent sur les trottoirs étroits, tandis que des chariots et des carrioles tirés par des chevaux passent en trombe à côté de vous. Malgré la foule et le chaos ambiant, les gardes postés à intervalles réguliers le long de la rue semblent impassibles et indifférents à votre présence.

En avançant dans la rue, vous remarquez un mendiant assis sur le sol, mendiant quelques pièces d'or à ceux qui passent devant lui. Son visage marqué par la misère et la souffrance contraste avec la beauté et la richesse environnante. Il vous regarde avec des yeux tristes, espérant une aumône pour survivre dans ce monde impitoyable.

Au bout de la rue, vous apercevez un grand marché coloré et animé, où les marchands crient à tue-tête pour attirer l'attention des passants. Les étals débordent de nourriture, de vêtements, de bijoux et d'objets artisanaux, créant une cacophonie de couleurs et de formes qui ravit vos sens.

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[ Vous pouvez y trouver tout types de boutique dans cette rue et vous avez récupéré quelques Po dans les galeries.
Je vous laisse libre choix d'aller ou vous voulez (boutique ou marché) ]

[Fiddler]

Sue le chemin qui les mène au marché, Adolin se rapproche de Pétunia avec qui il a sympathisé après avoir découvert qu'elle pourrait certainement dans un avenir proche lui apprendre quelques nouveaux sorts.

« - Alors tout se passe bien avec Mélodie ? »

Il remarque le pauvre mendiant dans la rue mais il fait comme s'il ne l'avait pas vu.

« - Je ne t'en avais pas parlé jusque là mais avant que tu nous rejoignes dans les galeries, nous avions trouvé un livre de sorts. Si tu souhaites y jeter un oeil et le garder, il est à toi. »

Il sort le grimoire de son sac et le tend à la magicienne.

« - il te sera certainement plus utile à toi qu'à moi ou qu'à l'un d'entre nous. »

Il continue la route pour arriver jusqu'aux étals.

« - Maintenant que nous sommes ici, profitons-en pour jeter un oeil, même si je n'ai rien de particulier à acheter. Quant au travail qu'il va nous être proposé, je ne sais pas s'il sera bien payé. J'espère... Dans ce cas, on pourra revenir ici, si nous avons besoin de quelque chose. »

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[ Voilà le post où a été trouvé le livre de sorts de Magicien. ]

[Aliénor34]

Imara se sent rapidement perdue dans la cacophonie de la ville, elle n'est absolument pas habituée à de tels espaces. Elle essaie de regarder partout à la fois, mais il lui est impossible de garder chaque chose à l'oeil. A travers la foule, qu'elle estime immense, elle aperçoit un mendiant déguenillé. En sentant les pièces tinter dans sa bourse, elle n'écoute que son coeur, s'approche de lui et lui donne deux ou trois pièce d'or et une poignée de monnaie :

« -Vous allez bien ? Est ce que vous avez besoin d'aide ? Ou de quelque chose en particulier ? »

[Lily]

Petunia ne s'est jamais vraiment habituée à toute cette agitation urbaine. Lors de son passage à l'Académie, elle sortait très peu.
Mais elle a appris à se faire discrète et à se frayer un chemin dans la foule.

Adolin qui s'est rapproché, elle discute de ses recherches actuelles et de ses projets avec lui.
« Oui j'ai su créer un lien. Je pense que je vais pouvoir me plonger encore davantage dans son esprit. Si j'y arrive, je vais pouvoir voir et sentir avec ses propres sens.
Mais à ce moment là, si je me plonge pleinement dans son esprit, je serai comme aveugle et sourde, tu vois. Il ne faut pas faire ça n'importe où et n'importe quand. Mais, je sens que j'y suis presque.
Je pourrai par exemple aller à la recherche d'information par son intermédiaire, tu vois.

A l'académie, j'ai pu étudier plusieurs sorts que je ne maîtrise pas encore, mais j'ai toutes mes notes dans mon grimoire.
Tu vois avant que tout cela n'arrive, j'étais en route pour y retourner... mais je me rends compte que je sais apprendre par moi même maintenant... »

Bien qu'ayant peu d'argent, elle essaye de repérer les boutiques qui pourraient l'intéresser : librairie, objets extraordinaires, exotiques ou farfelus. Elle regarde aussi le nom des auberges...
Lorsqu'elle passe devant le mendiant, elle hésite à s'arrêter mais elle voit Imara lui donner quelques pièces et se dit qu'il devrait pouvoir manger quelques jours avec ça.

Elle est tout de suite captée par les propos d'Adolin qui parle d'un grimoire et lui offre aussitôt.
« Extraordinaire! Mais... Merci beaucoup Adolin! C'est formidable, je vais l'étudier dès que nous serons arrivés à l'auberge.
Waouw! Tu vois... c'est un signe que je ne dois pas retourner m'enfermer... Je suis certaine que ça va m'aider. Merci! »
Elle ne peut s'empêcher de tourner quelques pages pour voir si l'ouvrage contient bien des sorts et n'est pas trop abimé.

En continuant sa route, on entend son ventre gargouiller. « Toutes ses bonnes odeurs me donnent faim. »
« Tu as raison Adolin, jetons un œil mais... n'oublions pas qu'un repas gratuit nous attend. »

[lolo]

Alors que tout le monde passe dans l'indifférence complète à coté du mendiant, Imara s'approche de lui et lui donne deux pièces d'or tout en lui demandant s'il a besoin de quelque chose. L'homme prend les pièces et se tourne vers la jeune femme avec une min montrant sa gratitude.

« Vous êtes une bonne personne.
Je suis ravi de savoir qu'il existe encore des personnes qui offrent une partie de leur bien pour aider les plus démunis.
Prenez donc cette potion qui vous octroiera une force de géant pendant une heure après l'avoir bu »

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[ C'est une potion de force de géant qui augmente la force à 21 pendant une heure après l'avoir bu ]

Pendant ce temps là, les autres membres du groupe continuent à avancer au milieu de cette foule et Pétunia ne met pas longtemps avant d'apercevoir une boutique d'antiquité et une autre se nommant "La boutique de l'Enchanteur" qui attire son attention.

[SupraToinou]

Habitué à la misère, et l'ayant d'ailleurs vécu, Romane ne jette pas un regard au mendiant.
Quand Imara lui tend quelques pièces, elle jette un regard méfiant autour d'elle.
Contrairement a l'elfe, elle savait que trois pièces d'or constituait un véritable trésor pour de nombreuses personnes.
Et les donner sans problèmes... cela montrait une certaine richesse.
J'espère que personne ne l'a vu... Sinon, on risque de se faire détrousser.
Un sentiment de culpabilité s'empara de la jeune fille.
Si elle n'avait pas connu Imara, elle aurait sûrement essayé de lui faire les poches.

Romane fut tiré de ses pensées quand Imara rangea le présent du vieille homme dans sa sacoche.
Abasourdi, elle s'approcha discrètement d'elle.
« Tu as de la chance... Ce n'est pas commun de rencontrer un vieillard comme celui-ci. »

[Aliénor34]

Imara accepté avec hésitation le présent du vieillard. Elle ne voulait pas lui voler ses derniers biens. Devant la potion qui lui semblait magique, elle cessa d'hésiter et la rangea. Sa vieille curiosité pour la magie la reprenait. Elle hocha la tête en remerciant le mendiant pour son cadeau puis rejoignit ses amis, gardant un reste de curiosité pour le vieil homme dont elle fait part à Romane :

« - Oui en effet. Je me demande qui était cet homme. »

Son regard se porte ensuite sur la boutique d'antiquité que lorgne Pétunia. Intriguée, elle attend de voir si la halfeline décide d'entrer.