La chasse aux gobs

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Johel3007
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Re: La chasse aux gobs

Message par Johel3007 »

hanque a écrit : 26 sept. 2024, 15:41
Mephystopheles a écrit : 21 sept. 2024, 18:31
hanque a écrit : 20 sept. 2024, 19:44 Ça ne cadre pas très bien avec leur réputation de gloutons qui ne se préoccupent jamais de l'avenir.
ça c'est la vision Pathfinder des Gobelins, qui diffère de la version D&D.
Compte tenu de leur apparence, on pourrait en déduire que ces créatures sont stupides. Mais tirer une telle conclusion serait commettre une terrible erreur. Aussi intelligents que les humains, les gobelins sont beaucoup plus rusés et dangereux qu'eux.
En fait je faisais référence à la citation suivante, sur le site AideDD (https://www.aidedd.org/univers/gobelins/):
"Mais les gobelins épuisent toutes les sources de nourriture sans jamais planifier leurs besoins, forçant les tribus à migrer lorsqu’un territoire devient insuffisant pour nourrir leur nombre toujours croissant."
Mais effectivement on peut considérer que leur intelligence leur permet de combattre leur instinct primaire en planifiant leurs migrations avec une réserve de bétail humain prête à être mangée... ;)

En tout cas merci pour les éclaircissement, cela permet aussi de donner un peu de profondeur au scénario en mettant en scène des luttes internes au besoin.
"Mais les gobelins épuisent toutes les sources de nourriture sans jamais planifier leurs besoins, forçant les tribus à migrer lorsqu’un territoire devient insuffisant pour nourrir leur nombre toujours croissant."

En soit, c'est la méthode de fonctionnement de beaucoup de sociétés nomades, notamment chasseurs-cueilleurs mais aussi les éleveurs :
On ne voyage pas pour le plaisir mais bien parce qu'il faut marcher tellement loin du campement pour trouver de la bouffe / des paturages / du gibier qu'on perd beaucoup de temps en déplacements.
Donc autant bouger le campement plus près des ressources.
Cela ne veut pas dire que les territoires proches sont épuisés avant de bouger : juste que le temps de recherche et les efforts nécessaires à trouver assez deviennent trop grands comparé à l'effort d'une transhumance vers une zone où l'accès aux ressources est plus facile. Le résultat est que la plupart de ces sociétés nomades finit dans une sorte de cycle où leurs groupes alternent différents territoires, les abandonnant avant qu'ils soient complétement épuisés.
La flore locale a plusieurs saisons ou même années pour se reconstituer avant que le groupe ne revienne. Durant cet interval, la faune se réinstalle et se multiplie, profitant de l'absence temporaire d'humains (ou autres gros prédateurs, d'ailleurs) et de l'abondance de ressources que les humains n'ont pas touché.

Les gobelins ne sont pas différents des humains sur ce point.
Mais la différence peut venir du fait que les gobelins :
  • ne sont pas seuls dans la région : ils squattent les territoires d'autres races intelligentes qui ne sont pas nomades et qui utilisent déjà une partie des ressources locales.
  • sont forcés d'occuper les territoires où aucune autre race intelligente n'a jugé bon de s'installer... précisément car les terres sont pauvres, le gibier rare, ect...
  • se multiplient très vite, sans forcément avoir de prédateurs naturels capables de juguler efficacement leur nombre.
Si tu es nomade mais que y'a simplement pas de territoires à la fois riches en ressource et vides en compétition, tu es forcé :
  • Soit de limiter ton nombre au minimum pour pouvoir rester longtemps sur un même petit territoire... mais ça veut dire être incapable de confronter les menaces sérieuses.
  • Soit d'épuiser jusqu'au bout chaque territoire afin de pouvoir y rester longtemps... mais sur un territoire déjà pauvre, c'est pas très longtemps quand même.
  • Soit d'être très agressif pour déloger la compétition et acquérir un territoire déjà occupé mais plus riche... mais ça veut dire avoir assez de monde pour endurer les pertes de ces conflits.
Fatalement, t'as pas envie de bouger trop : les voisins sur le prochain territoire seront peut-être plus hostiles.
Donc tant que ça marche, mieux vaut pas prendre le risque.
Mais cela veut dire que quand on finit par partir, c'est vraiment car y'a plus le choix : c'est ça ou la famine.
Et là, perdre même la moitié de la tribu pour essayer de se faire une place ailleurs est parfaitement acceptable.
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