Forum AideDD

Elder prend une grosse inspiration et perd sa joie, ce n'est pas l’œuf pourrit qu'il sent.
« Les mecs, ça sent le cadavre ! » Il prend son bâton en main gauche et sort sa baguette de la droite.
Il tend son bâton devant lui, parallèle au sol, l'enchante et baguette levée au dessus de l'oreille, Elder s'enchante, écoute et renifle. Cherchant à déterminer la provenance de cette odeur macabre, voir si elle se rapproche ou s'éloigne même, il attend près à n'importe quelle éventualité.

Oh, merde, je pue tant que ça? Plus le choix, je vais devoir leur avouer... J'ai oublié le parfum au Gué de la Dague...
Harbek regarde le sol, puis les arbres, puis le ciel, et dit faiblement à ses compagnons, évitant de les regarder dans les yeux: « Euh, j'aurais un truc à vous avouer... Si vous me faite confiance... »Jamais on aurait vu Harbek Holderhek, criminel légendaire ayant même survécu à la mort, baisser les yeux au sol d'un air aussi honteux que son masque peut donner.
« Vous jurez de le dire à personne, sinon je vous considère comme des traîtres, compris? »Le nain ombrageux tremble comme une feuille et commence même à reculer vers le grillage fermé, beaucoup plus menaçant fermé dans son dos qu'ouvert devant lui.

« Du croustillant! Je crois que cela fera un bel ajout à ma ballade. » rétorqua le barde décidément intéressé par cette révélation.

« Eh bah laissez faire, alors... Si ça finit en ballade, je vous le dis pas. Comment confier un secret à un tel raconteur... »
S'il n'était pas mort, Harbek aurait rougit de honte... Mais là il se contente de la honte elle-même, et attends la suite.

Après plusieurs minutes de marche, Tralar renifle l'odeur dont Elder parle. Une odeur tellement désagréable que celle-ci lui arrache un haut-le-coeur. D'autres de ses compagnons semblent l'avoir sentie aussi. L'odeur de la mort, putride, étouffante.
Malgré le dégout, il essaie de chercher d'où peut venir une fragrance aussi nauséabonde.

1d20+5|15|10|c19d16a7

Pwyll ne change rien à son attitude, si la chose veut les mener à l'endroit d'où provient ces miasmes elle le fera sinon elle les en empêchera de s'approcher comme ce fut le cas pour la clairière.

Tralar, une main devant le nez, se baisse et ramasse l'enveloppe tenue dans la main du cadavre. Pauvre homme, se dit-il.
D'un geste délicat, le druide ouvre l'enveloppe, en sort le contenu et le lit.

Tralar, tu décachettes l'enveloppe scellée d'un tampon de cire, marqué d'un large « B ». Le parchemin qu'elle contient est usé et l'humidité le rend fragile. Voici le contenu de la lettre, que tu fais ensuite passer à tes compagnons.

« Des loups-garous, de la brume intelligente et maintenant un vampire supérieur qui sévit depuis plus de quatre cents ans, ces villageois doivent vraiment être au fond pour avoir abandonné tout espoir. »
Tout en lisant ce parchemin une colère sombre monte graduellement en Pwyll, en imaginant toute les souffrances qu'ont dû subir les habitants de ce pays surement retenus prisonnier comme du bétail que l'on parque dans un enclos.
Je hais ce pays.