[Interlude 2] Retour au Royaume des chaînes

[Aliénor34]

Meryan accueille avec plaisir la réponse de Miranda, légèrement rassuré par la sympathie de sa capitaine comparé à celle de Geond, son ancien capitaine. Après un échange de deux ou trois banalités enthousiastes, il quitte la cabine en direction de la serre, qu'il avait repéré lors de ses promenades dans l'Aethernef.

A son entrée dans la serre, il prend conscience du travail qu'il doit y effectuer et entreprend de dresser l'inventaire des plantes présentes, comparant avec ses propres espèces et les observations présentes dans son herbier afin de déterminer les soins qu'ils devrait leur apporter.

A la fin de la journée, à peine fatigué par le travail et toujours plein d'enthousiasme, il quitte la serre pour rejoindre sa cabine, essayant au passage de trouver "Miss Fyr", avec qui il n'avait pas encore discuté en détail.

[Zalfrost]

L'équipage, de nouveau au complet, avec l'intégration de Darsim et le recrutement de nouveaux officiers pour remplacer ceux qui avaient choisi de quitter la Vive-Voile, commençait à planifier le départ prochain. Ainsi allait la vie des explorateurs de la mer des nuages. Quelques semaines à terre pour savourer la vie du royaume, avant que l'appel de l'inconnu ne les envoie de nouveau sur la mer des nuages.

Meryan découvrit une serre parfaitement aménagée, où on pouvait facilement planter quelques raies de légumes, des salades, ou même un ou deux arbres fruitiers. Pour le moment, elle n'était pas utilisée, l'équipage n'ayant pas trouvé de plante particulière durant leur premier vol, dans l'îlot désertique et sablonneux de Rakshid.

Perrin de son côté, retourna voir l'entreprise Wompipiki, pour leur proposer d'acquérir les bottes. Ghyapuk, l'ingénieur qui l'avait reçu la première fois le rencontra à nouveau et se montra ravi de l'engouement du halfelin pour leur projet, mais refusa toute proposition de céder le prototype. Il parla du risque pour la société en cas d'incident, de propriété intellectuelle et d'espionnage industriel possible de la part de la concurrence. Perrin repéra surtout sur son bureau un gros dossier sur lequel il reconnut sans peine l'écriture d'Afnor, l'horrible bureaucrate qui l'avait persécuté la première semaine qu'il avait passé à terre. Ce rapport n'était sans doute pas étranger à ce refus catégorique. Ghyapuk offrit cependant un bon de réduction de 25% à Perrin, qu'il pourrait utiliser lorsque la version finale de leur produit serait commercialisée... D'ici moins d'un an pronostiquait l'ingénieur en chef de la société.

De son côté, Miranda se rendit à la bijouterie Grendon et fils, tenue par une famille de joailliers et horlogers nains. Ils étaient bien six barbus à s'y activer, de trois générations différentes. Les vitrines étaient somptueuses, mettant en scène quelques unes des plus belles créations des maîtres artisans, parures de métaux et de pierres précieuses, montres à gousset, carillons, mais aussi quelques instruments de musiques en métal, des figurines en métal, véritables sculpture miniatures. A la tête de cette entreprise familiale et florissante, Herontag Grendon, vénérable nain à la barbe blanche lui arrivant au genou, assurait encore la direction. Il reçut Miranda dans un bureau luxueux, et lui présenta rapidement les détails de l'expédition qu'il souhaitait financer. Il alla chercher sur un pupitre un vénérable grimoire, ainsi que quelques parchemins roulés dans un étui. Le grimoire racontait une partie de l'histoire du clan nain des Marteaux rouges, environ deux siècles avant la fracture. Herontag s'attarda notamment sur la montagne où était construite la capitale souterraine du clan, et sur la description des portes de la ville, sculptées en forme de crâne menaçant pour intimider les éventuels envahisseurs.
Il sortit ensuite les parchemins des rouleaux. Ceux ci étaient un récit de voyage de Marcellin Dantrag, capitaine du "Nuage fringant", rédigé en l'an 8PC. Il racontait comment lors d'une visite sur une île peuplée par des hommes oiseaux amicaux, les Owlins, il avait entendu la légende de l'îlot du crâne, une île flottante dont une des face représenterait un crâne, dont la bouche serait creuse et dans laquelle on pourrait avancer. Selon les hommes oiseaux les quelques courageux qui se seraient aventurés dans la bouche du crâne ne seraient jamais revenus pour en parler. Le second parchemin est la retranscription d'un entretien qu'Herontag a pu avoir avec Marcellin. Le capitaine d'Aethernef lui indiquait justement des données sur la localisation de l'îlot des hommes oiseaux tout au long de leur séjour, ainsi que les calculs de conjonction avec la trajectoire du royaume des chaînes. Deux dates, au cours des deux décennies précédentes étaient déjà barrées, la prochaine était prévue pour dans un mois environ, et devrait nécessiter une semaine de vol depuis le royaume. « L'objectif de notre expédition sera simple... Trouver l'île de ces Owlins. Nous assurer de leur caractère amical, et prendre toutes les mesures possible et imaginables pour connaître plus précisément leur trajectoire et les conjonctions possibles avec le royaume... Et tout en menant ces travaux de cartographies, le but sera d'en apprendre plus sur cette légende de l'île au crâne, notre objectif final. » Il repris le grimoire historique, et tourna les pages jusqu'à arriver à la description des bijoux, des armes et des richesses à priori incalculables accumulées par el clan au fil des siècles.
« Même si les années qui ont suivies l'écriture de cet ouvrage ont été dures pour le clan, et que la fracture, puis des siècles de dérives dans le ciel ont endommagé les trésors décrits, ce qu'il en reste devrait garantir notre richesse réciproque. C'est de plus, une quête personnelle pour moi, car ce livre appartenait à ma défunte mère, qui le tenait elle même de son père. Selon lui, il s'agissait de l'histoire de notre clan, avant la guerre, la fracture et l'ascension des îles célestes... »

Le nain expliqua ensuite que c'était la troisième expédition qu'il finançait ainsi, les deux premières ne lui ayant pas permis de localiser l'îlot des hommes-oiseaux, malgré les données fournies par le capitaine Dantrag. L'objectif de la Vive-Voile serait donc de localiser l'île des Owlins, prendre tous les repaires permettant de la retrouver plus aisément à l'avenir, et se renseigner sur l'îlot du crâne dont ils avaient parlé au capitaine Dantrag. Localiser l'îlot en question et l'explorer si possible, et si les trajectoires respectives du royaume et de l'îlot en question le permettent serait la suite logique de l'expédition. Un des petits fils d'Herontag, prénommé Orman accompagnerait la nef durant le périple. Passionné depuis son enfance par la légende du clan des marteaux rouge, Orman souhaite mener à bien cette quête familiale... Miranda comprend au soupir du vieux bijoutier que ce n'est visiblement pas une motivation partagée par tous les membres de la famille naine.

[Eymerich13]

Perrin ne se décourage pas et propose, argumente, négocie. D'abord de signer une décharge complète et une clause de confidentialité, ensuite de payer un bon prix.« Je suis orphelin et sans famille, vous ne craignez ni procés, ni rentes à payer, je continuerai à procéder à vos essais et à votre publicité en montrant les prodiges effectués avec ces bottes. Ma précédente mission n'a été que de courte durée et seulement agrémentée que d'un seul vol. L'endurance et la longévité de vos bottes n'est absolument démontrée et je suis bien sûr q'Afnor aura des réticences à livrer un produit ne répondant aux critères de contrôle du royaume contre l'obsolescence programmée. Qui d'autre qu'un aethernaute peut solliciter les bottes dans des conditions extrêmes pour en démontrer la robustesse ?
A l'inverse, je comprendrais par votre refus que vous n'avez pas confiance dans le produit que vous m'avez confié. Que vius m'avez fait tester un produit douteux sans les mises en garde nécessaires et je pense en discuter avec l'avocat de la guilde.. Sir Arnold de la Paperasse saura débattre avec Afnor des conditions commerciales et de risques négligés lors de ma première mission. Il étudiera en particulier l'AMDEC (analyse médiocre destinée à endormir le client) et l'analyse de risque préliminaires à votre essai en grandeur nature sans supervision. »

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[ ► persuasion ou tromperie : 1d20(16) +5 => 21 ]

[Kaochi]

« Certains voient de l'avant et penser à l'avenir dans ce monde brisé dont nous avons hérités. D'autres savent ce que nous devons à nos prédécesseurs, ils savent que le futur est bâti grâce au passé et que celui-ci doit être honoré.
Ma famille en est consciente, mes parents ont veillé à éduquer leurs enfants ainsi. Mais c'est au nom de mon équipage que je parle aujourd’hui. Et je vous rejoins. Ce n'est pas qu'une histoire de richesses, bien que celles-ci nous profiteraient à tous. C'est une question d'histoire et de respect. »

Cette mission plait à Miranda, elle y pense comme à une belle opportunité. Mais il ne faut pas oublier que les deux précédentes expéditions ont échoué. La chance devra être au rendez-vous, pour réussir. Mais déjà, une potentielle rencontre avec ces owlins serait une grande réussite et un plaisir.

« Verriez-vous une objection à ce que nous proposions à un ambassadeur de nous accompagner ? Nous avons une place libre à bord, au-delà de celle qu'occupera votre petit-fils et il pourrait être profitable de laisser quelqu'un chez les owlins pendant notre expédition. »

[Zalfrost]

Malgré tous les arguments donnés par Perrin, le directeur des installations de recherches de l'entreprise Wompipiki refusa de céder, prêter, louer les bottes d'une quelconque façon. Le halfelin fut escorté jusqu'à l'accueil, Ghyapuk lui fit la promesse qu'il serait le premier informé de la commercialisation du modèle final, puis ont le poussa gentiment dehors après une poignée de main.

...

Dans le bureau de l'orfèvre, Miranda reçut un signe de menton, dissimulé sous une épaisse toison blanche, en guise d'assentiment. « Les éventuelles interactions et échanges avec les Owlins sont laissés à votre entière liberté. Mon petit fils cherchera bien sûr à obtenir les informations que nous désirons, mais les autres bénéfices que vous pourrez en tirer seront pour vous. Je sais que vous comprenez la valeur de ce que cela représente. J'espère que vous comprendrez pourquoi même si vous trouvez l'îlot du crâne, et que vous découvriez les trésors du clan des marteaux rouges, nous ne vous donnerons que 10% de leur valeur... Nous vous donnons déjà l'opportunité de faire des échanges avec un peuple méconnu... Et quand je parle de valeur, je parle bien sûr d'un équivalent en Aetherion... Nous souhaitons conserver les objets découverts, mais nous avons les moyens de vous indemniser à la hauteur de vos trouvailles... »

Il se préparait à se lever, mais se ravisa et ajouta une dernière chose: « Je suis prêt à payer n'importe quel prix pour retrouver les trésors de mon clan, mais malgré tout, la vie de mon petit fils est plus précieuse que n'importe quel trésor. Ramenez le, ou vous le regretterez ! »

[Kaochi]

« Je comprends, ces trésors ont pour vous une valeur sentimentale bien plus importante que l'argent que nous pourrions en tirer.

Je vous promet de veiller sur la sécurité de votre petit-fils. Je vous demanderais juste de lui rappeler, avant le départ, de bien nous écouter et nous laisser passer devant, dans l'éventualité espérée où nous découvrions l'îlot du crâne. Si quelqu'un doit se jeter dans un piège, j'aimerais mieux que ce soit l'un des miens, et évidemment je préférerais que ce ne soit personne. »

Miranda agita la main, ce sujet n'était pas joyeux.

« Puisque nous en parlons, puis-je rencontrer Orman ? Ce sujet le concerne directement, après tout. »

[Eymerich13]

Éconduit par les gnomes, Perrin cherche toute alternative pour pallier à son manque cruel - Ne plus voler ! Moi, Perrin Valador, le halfelin des vents ! Mais ils se moquent de moi ! - .
Aussi, après avoir passé une nuit à ruminer et noyer son chagrin dans une bouteille de rhum Van de Voorde, le crane ténébreux et douloureux, notre halfelin passe à bibliothèque de l'académie rechercher d'autre façons de voler.
Dans les livres d'arcanes, il recherche les sorts & objets permettant de voler. Il faut d'abord consulter le bibliothécaire, justifier ses recherches et consulter de longs & rébarbatifs index, ouvrir plusieurs références inutiles, mais peu à peu, après de longues heures d'études pénibles qui lui rappelaient les tortures d'Afnor & Din, Perrin trouve quelques pistes intéressantes. Au gré les lectures, Perrin s'imagine déjà en possession d'une cape magique et voler tel une chauve souris, ou enfourcher un balais magique, ou encore mieux avec un anneau de contrôle des élémentaires d'air à ses doigts, mais vu ses moyens limités (ou plutôt ce que Miranda lui laissera), il doit se rendre à l'évidence : acheter un ou deux parchemin avec le sort de Vol serait déjà bien.

Une fois la liste des objets ou moyens potentiels rédigée, notre petit mage passe ensuite voir l'assistant de Karriage pour savoir où trouver un parchemin ou un objet adéquat. L'académie possédait-elle de tels objets ? Ou une boutique en ville pouvait-elle en vendre ? C'était une question importante pour Perrin, vitale presque... Comment accepter de perdre la même semaine la pierre et les bottes !

[Yaolia]

Leur retour à terre avait été tout sauf simple et joyeux. La foule les avait accueillis par des vivats chaleureux certes, mais l'annonce du départ de Pilgrim et Erfan... La catastrophe diplomatique de leur expédition... Marsa avait trouvé beaucoup de réconfort à retrouver sa famille et à leur conter les merveilles qu'elle avait vu de ses yeux. Pendant ses récits, il s'était éclairé dans les yeux de ses anciens aethernautes de parents une lueur complice et nostalgique. Les rôles s'inversaient, maintenant c'était elle qui racontait les histoires. Son père était ravi d'étudier les épices et les recettes qu'elle avait ramené. Tous avaient adorés leur cadeau.

Marsa s'était vite attelée à vendre les marchandises ramenées de l'expédition : mission confiée par Miranda à son plus grand étonnement. Elle avait fait de son mieux pour les vendre à un prix raisonnable afin que tous puissent profiter d'un peu de ces merveilles d'exotisme. Elle était plutôt contente du résultat. Et tant pis si Miranda avait soupiré en voyant les comptes. Elle était paladine et cuisinière, générosité et partage lui parlaient bien plus que rentabilité marchande et enrichissement financier. Elle s'appliquerait bien pour donner ses sort la prochaine expédition...

Le cœur lourd, il lui avait fallut s'occuper du recrutement pour remplacer les postes vacants. L'annonce déposée par Perrin avait eu un succès modéré étant donné les rumeurs déjà établies sur leur première mission. Quelques énergumènes s'étaient tout de même présentés. Ainsi elle avait put recruter Meyran Celvitan pour le poste de médecin de bord. Un druide pour un druide... et pourtant si différents. Bien entendu aucun profil de diplomate n'avait osé de mouiller à se présenter à eux et elle avait fini par recruter Spade, un autre forgelier, pour renforcer leur force de combat et d'action discrète qu'avait laissé amputée l'attaque sur Orion.
En dehors du recrutement officiel, s'était présenté spontanément avec sa lettre de recommandation prestigieuse Willibert de Fresrézim. Marsa l'avait bien entendu reçu en entretient comme tous les membres de l'équipage et bien qu'elle ne soit pas entièrement convaincue... soit il était franchement simplet soit il jouait très bien le jeu. L'un dans l'autre ça ne l'empêchait pas d'être bon tireur et sa lettre avait fait foi pour Miranda. La paladine allait garder un œil, bienveillant, mais un œil tout de même sur lui. Et enfin Darsim avait signifié à Perrin qui s'était occupé de lui qu'il souhaitait rester à bord avec eux, ce que Marsa avait approuvé.

Dans la mêlée de choses à faire, Marsa avait raté l'arrivée des premiers à bord, mais tous avaient pu se faire une petite place grâce au reste de l'équipage. La paladine était fière de la bonne volonté avec laquelle les membres de l'équipage avait intégré les nouveaux. Elle les réunis tous les trois pour leur faire une visite officielle du navire, leur expliquer le fonctionnement des éléments principaux, les règles de vie commune « On ne se sert pas dans la cale comme on veux! Il y a toujours un membre de la cuisine disponible, vous demandez et on vous donne, il n'y a pas de souci. Le but c'est de garder un inventaire fiable... » le système de quarts qu'ils connaissaient déjà pour certains, leur présenter les membres d'équipages qu'ils croisaient « Comme vous pouvez voir, ici, pas de protocole pompeux, tant que tout le monde respecte tout le monde, on ne se prend pas la tête. S'il y a des fonctionnement ou des consignes qui vous posent problème, on en discute sans souci. Par contre il y a des moments où les ordres sont les ordres, pour la sécurité de tous, question de bon sens. » et répondre à toutes leurs questions. Elle rassure Meyran sur le fait qu'il a bien fait se s'installer dans l'infirmerie/serre/labo. « Tâchez seulement de vous partager cordialement l'espace Perrin et toi. »

Une fois la mission à l'île du Crâne choisie et les infos récupérées, Marsa s'occupe de ravitailler le vaisseau avec l'aide de l'équipe cuisine et du druide. Nourriture et boissons (avec un petit stock de la boisson préféré de chacun) , consommables de soins et d'hygiène, pièces de réparations selon les recommandations de Tik et Mastic, quelques marchandises échangeables telles que des objets de confort de la vie quotidienne, des tissus, des bijoux, etc. (tout plutôt que de recommencer à distribuer des aethérions) et ainsi de suite.

Par rapport à la mission, si Miranda approuve, elle demandera à sa mère de jeter un œil aux coordonnées et notes concernant l'îlot des Owlins pour voir si elle détecte une erreur de calcul ou de projection qui pourrait expliquer les échecs des dernières expéditions.

[Aliénor34]

Meryan apprécie l'initiative de Marsa de leur faire visiter le navire : enfin une occasion de poser toutes ses questions.

Le lendemain, Meryan retourne à la serre, toute trace de gêne disparue ; Marsa et Miranda avaient confirmés qu'il avait le droit d'occuper l'espace nécessaire, alors il allait en profiter. Son enthousiasme retombé, il se rend compte qu'au-delà de quelques plantes basiques, il n'y avait en vérité pas grand chose. En marmonnant, il poursuit son travail, cette fois pour aménager la serre en vue de plantations basiques

« - Mon prédécesseur n'a pas fait grand chose, on dirait... Ou bien les voyages précédents ne furent pas riches en découvertes. »

Il aide Marsa à dresser l'inventaire de tous les objets nécessaires, rajoutant sur la liste des sacs de graines, des médicaments mais aussi un maximum de vraie nourriture. Son dernier voyage à ne manger que du gruau de cuillère l'en avait dégouté. Bien que l'administratif ne soit pas sa tasse de thé, il n'a au moins pas le temps de s'ennuyer.

[MasterMurray]

En attendant le départ, Willibert ce proposa pour faire les rondes de nuits pour la surveillance du vaisseau. Aussi il ce proposait pour toutes les tâches que les gens n’aimaient pas faire. Récurer le pont, couper les patates, nettoyer l s toilettes et de ce fait, rester le plus discret possible. Jamais il ne remit pieds a terre attendant le départ de son côté.

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[ Vous pouvez venir discuter si vous le voulez. ]

[Thyd]

Entre ses cours à l'Académie, ses recherches sur leur futur objectif, son apprentissage au près de Darsim, qui était en fait un échange à double sens puisque ce dernier apprenait dans le même temps leur langue - d'autant plus qu'il l'initiait aussi aux rudiments de la salle des machines - et ses autres marottes, le forgelier se rendait bien compte qu'il négligeait les nouveaux venu sur le navire... mais ils se promit de faire un effort quand le voyage aurait débuté, alors que le temps libre ne serait pas ce qui manquerait...

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Pour la recherche, Tik se penche sur les créatures volantes essentiellement, tout en restant vigilant sur les occurrences concernant l'ilot du crane.
► Présage : 2d20(9,7) => 16 On sent que cela va bien se passer :-)
► Histoire avec avantage : 1d20(3) +5 => 8 ou ► Jet : 1d20(1) +5 => 6
► Langue : 1d20(8) +3 => 11
Ha oui quand même, 5 lancés et le résultat c'est 1, 3, 7, 8, 9 pas mal... Je hais les jets de dés...
Allez, on y crois j'utilise des points de chance.
► Pour l'histoire : 1d20(4) +5 => 9 quelqu'un à de la corde, c'est pas pour moi, c'est pour un ami...
► Pour la langue : 1d20(19) +3 => 22 tiens, une anomalie statistique ?!?

[Kaochi]

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[ Je vais utiliser le don Chanceux, puisqu'on est en temps mort j'en profite. :)
► Histoire_Int : 1d20(2-14)A +3 => 17
► Investigation_Cha : 1d20(18-11)A +1 => 19 ]

Après une discussion avec Marsa, Miranda avait eu le plaisir, malgré ses regrets pour Perrin, de promouvoir son amie au poste de second. Il fallait quelqu'un pour s'en occuper et pour le moment, Marsa était la mieux placée. Même si Miranda n'ignorait pas qu'elle aurait préféré rester dans la cuisine et la cambuse.

Miranda s’attèle ensuite pendant deux semaines à rechercher des informations sur leur futur vol. Essayer de retrouver des informations dans la guilde des aethernautes, interroger les membres des anciennes expéditions, discuter avec eux, essayer de savoir comment s'étaient passés leurs expéditions.
Si les données originelles étaient correctes, pourquoi les deux expéditions suivantes avaient-elles échouées ? Où était l'erreur ? Quand ?
Car enfin, l’îlot des homme-oiseaux n'avait tout de même pas coulé. C'était trop peu probable.

Quelque chose clochait et Miranda entendait bien mettre le doigt dessus.
De toute façon ils n'avaient pas le choix, s'ils voulaient que leur vol ait servi à quelque chose.