Chapitre 1 - Dans les brumes

[Antoine]

Pwyll fait le tour de la clairière en observant très attentivement la forêt. Des arbres, des arbres, des arbres. Il a l'impression de distinguer une piste empruntée par les animaux, ou bien est-ce seulement un hasard qui ouvre une petite travée entre les arbres ? Il serait plus facile de sortir de cette étrange clairière en empruntant ce chemin qui va vers le nord : découper des broussailles à l'épée est plus facile si les troncs et branches basses ne gênent pas le mouvement.

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[ C'est plus de la perception que de l'investigation. Tu n'es pas en train de fouiller méticuleusement, juste d'observer. (il me semble) 1d20|20|20|8ee95539 ]

[tywaz]

[ Apres si le MJ joue à un meilleur jeu que moi déja contre les loups tu m'as fait faire un critique ]

[Philechat]

[ Antoine, tu es le plus chanceux aux dés du forum ou quoi ]
Le nain demande: « Vous voyez quelque chose? Parce que moi, mes yeux m'ont abandonné dans le trajet entre hier et ajourd'hui... »
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Voyant Pwyll inspecter plus longtemps un chemin en particulier, Holderhek s'exclame: « AH, un chemin. Super, maintenant on y va? »
Sur ces mots, Harbek s'en va sur le chemin, attendant que les autres suivent.

[Antoine]

Harbek rejoint Björk et confirme son intuition : il y a bien un tenu passage, sans doute vaguement employé par les sangliers ou autre gibier.

Alors qu'Harbek et Björk se demandent si cette piste est celle d'un sanglier ou d'un loup, les autres aventuriers remarquent quelque chose d'étrange. Les brumes qui semblaient s'être estompées émergent de nouveau des profondeurs de la forêt. Extrêmement rapidement, trop rapidement pour être tout à fait normal, les arbres sont de nouveau enveloppés dans ce brouillard dense. Après s'être accumulée en bordure de la clairière pendant une minute à l'ouest, à l'est et au sud, cette vapeur épaisse déborde soudain dans l'espace à découvert. S'il existait d'autres pistes, seule la voie nord reste désormais praticable dans des conditions de visibilité raisonnable, si tant est qu'on puisse parler de visibilité lorsque les arbres sont si nombreux.

Le lieutenant Hamber est sur le qui-vive : « Quelle est donc cet étrange phénomène ? Comment la brume peut elle se lever aussi vite ? Pressez vous, ce mur de vapeur ne me dit rien qui vaille… Serait-ce une supercherie des loups-garous ? »

Le mur de brumes opaques se referme et les arbres au sud ne sont déjà plus visibles. Sous peu, les aventuriers vont eux aussi être engloutis.

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[ Les Brumes, elles sont épaisses comme au bout de ce lien. Et quand je parle de mur de brouillard, ça fait vraiment comme vers 3min40 de la vidéo. ]

[Bobmachtoke]

Elder se réveille et ouvre les yeux sur le reste de braise du feu de camp.
un point en moins pour les commis au feu.
Il sorti de son sac de couchage et mis sa main à la poche.
Hein ? Il m'en restait. j'ai dû dormir plus longtemps que d'habitude, je recommencerais, je me sent en forme ce matin. j'ai la pêche.
Sortant la main de sa poche il se lève, fait son paquetage et ramasse son bâton. Il le place au dessus de sa main et invoque dix baies nourricières, en mange une et range les autres dans sa poche.
Une fois prêt, il remarque enfin ce qui l'entoure, et ce n'est plus le campement d'hier, la jolie clairière où il se trouve jure avec ce qui semble être une brume grise vivante en guise de haie. Se déplaçant au devant de ses camarades comme pour les empêcher de trouver une issue. Non plutôt pour les diriger dans une direction, une fine ouverture mais tout à fait visible au milieu de cette grisaille.
J'aurais peut être pas dû me croire si chanceux. J'ai dû louper un truc. Combien de temps ai je dormis ?
« Les mecs ! Y a une ouverture là ! » Lâche t'il jovialement.
Reprenant son attitude habituelle il renchérit.
« GnaGna ! Van ! Van ! Van ! » et parti en direction de l'ouverture en faisant de grands signes à ses compagnons de le suivre ou de passer devant.
« Elder, pas ici ! non, non, non... Pas ici ! »

[TheBigLizardman]

Jhörgan, après avoir finit ses étirements, se dirige vers Elder.

« Il y a en effet une ouverture... Mais cette brume ne semble pas naturelle, plutôt de nature magique, ce qui voudrait dire que l'origine même de cette brume nous ouvre une voie. Ça ne semble pas prudent de suivre ce qui pourrait être un piège, vu que ça m'étonnerait que le créateur de cette brume soit particulièrement amicale à notre égard. Mais si vous voulez quand même y aller, eh bien je vous suivrais selon vos désirs. »

[yotus]

Toujours inquiet de ne pas reconnaître sa forêt, Tralar répond « Il semblerait que nous n'ayons pas le choix. Suivons ce chemin. »

[Antoine]

Le groupe emprunte le passage nord en se frayant un chemin à coup d'épée. Hamber passe devant, et l'étroitesse de la piste force les aventuriers à se suivre en file indienne.
Pavel et Björk, à l'arrière de la formation, constate que le brouillard a fini d’envahir la clairière et qu'elle n'est presque plus visible.
Sur les côtés, le brouillard progresse également, et dépasse même le groupe, mais sans jamais prendre réellement les devants. Khemed exprime à haute voix ce que tout le monde remarque : « Ce brouillard ne semble pas naturel, on dirait qu'il sent notre présence et y réagit. Est-ce que magie elfique ? Ou bien est-ce vivant ? »

Le groupe marche pendant environ une heure en suivant un couloir d'ombres et de silhouettes fantomatiques qui étouffent les bruits de la forêt. Derrière, le silence est dérangeant.
Le lieutenant aperçoit une éclaircie dans les arbres devant lui. En continuant de progresser, la lumière se fait plus vive : « Regardez, nous arrivons sur une route. »
De sombres flaques d'eau, semblables à de profonds miroirs, creusent la route et ses environs. Des arbres géants tissent et mêlent leurs branches dans la brume, des deux côtés de la route.
« Nous avons de la chance » reprend le lieutenant, « nous ne seront peut-être pas obligés de devoir affronter la nature pendant plusieurs nuits : cette route conduit forcément quelque part. »
Derrière le groupe, la brume se referme et la piste empruntée jusque là se perd, désormais invisible au delà de trois mètres.

Rien n'indique quelle direction -- l'est ou l'ouest -- il est préférable d'emprunter. Laquelle choisissiez vous ?

[yotus]

Tralar observe la route afin d'y repérer des traces, peut-être qu'ainsi il saura où aller.

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[1d4|2|2|afc071a5]

[Bobmachtoke]

« Elder aide ! » dit Elder en touchant Tralar avec son bâton. Une fine pluie d'étincelles recouvrit Tralar avant de disparaître, il pût reconnaître un sort de druide, guide.
« Cheche ! Cheche ! Gnala. »

[ Si d'autres se sente chercher des truc ou d'accomplir quoi que soit n'hésité pas à demander l'aide d'Elder pour avoir l'avantage au dé ou qu'il vous enchantes avec guide voire les deux en même temps ]

[Antoine]

La magie du petit tour d'Elder confirme les impressions de Tralar : dans la route détrempée, les traces d'un chariot sont clairement visibles, remplies d'eau stagnante. L'eau ne pénètre pas le sol argileux déjà trop imbibé, et les flaques sont claires : les sédiments ont décanté, ce qui prouve que la dernière activité n'est pas très récente. Mais surtout, l'observation attentive permet de voir dans quel sens sont projetées les éclaboussures et donc d'en déduire le sens du chariot. Sans aucun doute, le convoi allait vers l'ouest.
Le ciel est clair, mais de larges nuages se promènent aux dessus des héros du Gué de la Dague, masquant l'astre solaire. Ses rayons émanent des nuages qui font écran, les rendant encore plus majestueux, écrasants.

Dans quel sens allez-vous ?

[yotus]

« Suivons ce chariot, peut-être allons-nous rencontrer quelqu'un », dit Tralar en montrant l'ouest de sa main.