Monsters of the Multiverse
[ Les Monstres du Multivers ]
Sortie VO : 16 mai 2022 (49.95 $US)
Sortie VF (WotC FR) : 13 septembre 2022 (39.99 €)
Nbre de pages : 288 (ISBN 9780786967872)
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Un livre pour joueurs et MD, contenant plus de 30 races de personnages pour les joueurs mises à jour et un énorme bestiaire avec plus de 250 monstres et blocs de statistiques repensés, le tout pouvant être utilisé dans n'importe quel monde de D&D.
7 avis (2.6 sur 5)
par Nabace
Ceci est l'avis de quelqu'un qui découvre D&D depuis un an, ne connaît que DD5 et n'est donc pas capable de dire si "c'était mieux avant". Quand on voit l'épaisseur déjà respectable du Monster Manual, on s'interroge sur l'utilité de ce second bestiaire ("quoi ? encore des monstres ?"). Mais en fait, le besoin vient rapidement - que ce soit pour mettre un peu de variété ou d'originalité, inspirer des idées d'histoires, ou trouver "la" créature qui remplisse exactement le rôle dont vous avez besoin dans votre scénario. Ce supplément a tout ce qu'il faut pour cela : contenu riche et varié, bonnes et nombreuses illustrations, blocs de stats complets et apparemment améliorés depuis les éditions antérieures, et suffisamment de lore pour mettre la créature en scène de façon cohérente. Trois critiques quand même : (1) Pour la VF, la traduction est souvent un peu maladroite ou plate. (2) À mon goût, trop de place est donnée aux monstres les plus puissants - plutôt que les blocs de stats de tous les seigneurs démons et archidiables, que je n'utiliserai jamais, j'aurais préféré plus d'adversaires utilisables à petit niveau, parce que c'est quand même là qu'on joue le plus. (3) Affaire d'appréciation personnelle, mais je ne suis pas convaincu par la trentaine d'espèces jouables présentées dans les trente premières pages du bouquin. Si c'est introduit sans discernement, à chaque fois que les PJ entrent dans une auberge, ça va ressembler à l'arrivée d'un nouveau cirque en ville. Pour moi, c'est à réserver aux joueurs blasés qui cherchent à se renouveler, ou aux MD qui veulent bâtir une campagne sur ce thème ("vous êtes un groupe de gobelinoïdes dans une auberge…").
Ceci est l'avis de quelqu'un qui découvre D&D depuis un an, ne connaît que DD5 et n'est donc pas capable de dire si "c'était mieux avant". Quand on voit l'épaisseur déjà respectable du Monster Manual, on s'interroge sur l'utilité de ce second bestiaire ("quoi ? encore des monstres ?"). Mais en fait, le besoin vient rapidement - que ce soit pour mettre un peu de variété ou d'originalité, inspirer des idées d'histoires, ou trouver "la" créature qui remplisse exactement le rôle dont vous avez besoin dans votre scénario. Ce supplément a tout ce qu'il faut pour cela : contenu riche et varié, bonnes et nombreuses illustrations, blocs de stats complets et apparemment améliorés depuis les éditions antérieures, et suffisamment de lore pour mettre la créature en scène de façon cohérente. Trois critiques quand même : (1) Pour la VF, la traduction est souvent un peu maladroite ou plate. (2) À mon goût, trop de place est donnée aux monstres les plus puissants - plutôt que les blocs de stats de tous les seigneurs démons et archidiables, que je n'utiliserai jamais, j'aurais préféré plus d'adversaires utilisables à petit niveau, parce que c'est quand même là qu'on joue le plus. (3) Affaire d'appréciation personnelle, mais je ne suis pas convaincu par la trentaine d'espèces jouables présentées dans les trente premières pages du bouquin. Si c'est introduit sans discernement, à chaque fois que les PJ entrent dans une auberge, ça va ressembler à l'arrivée d'un nouveau cirque en ville. Pour moi, c'est à réserver aux joueurs blasés qui cherchent à se renouveler, ou aux MD qui veulent bâtir une campagne sur ce thème ("vous êtes un groupe de gobelinoïdes dans une auberge…").
par Orc-en-tongs
Un livre boite à outil moderne, loin des stereotypes poussiereux type tolkien. Des règles point. chaque md fait ce qu'il veut avec ses créatures, dans son setting.
Un livre boite à outil moderne, loin des stereotypes poussiereux type tolkien. Des règles point. chaque md fait ce qu'il veut avec ses créatures, dans son setting.
par Stephen Strange
Nul, nul nul !!! Des races jouables franchement ridicules (hey, c'est pas les aliens de Star Wars ici) et sans aucune logique ou coloration (on choisit les bonus raciaux). Les monstres proposés sont gadgets et pour la plupart inutiles. "L'époque est finie où tous les orcs étaient des riders mauvais et tous les gobelins vivaient dans des cavernes." Ben voyons, les orcs n'ont qu'à être beaux, subtils et intelligents (je vous invite à relire Tolkien) et les gobelins de sympathiques et charmantes créatures. Vos parties doivent être passionnantes. Honnêtement, voila bien le plus mauvais supplément de D&D 5e de tous les temps.
Nul, nul nul !!! Des races jouables franchement ridicules (hey, c'est pas les aliens de Star Wars ici) et sans aucune logique ou coloration (on choisit les bonus raciaux). Les monstres proposés sont gadgets et pour la plupart inutiles. "L'époque est finie où tous les orcs étaient des riders mauvais et tous les gobelins vivaient dans des cavernes." Ben voyons, les orcs n'ont qu'à être beaux, subtils et intelligents (je vous invite à relire Tolkien) et les gobelins de sympathiques et charmantes créatures. Vos parties doivent être passionnantes. Honnêtement, voila bien le plus mauvais supplément de D&D 5e de tous les temps.
par Arkelath
Vous n’aimez pas l’idée d’incarner une créature différente des autres avec ses capacités propres, ses forces et faiblesses ? Vous préférez incarner une forme humanoïde sans particularités ni personnalité sur laquelle on a collé un skin d’elfe, de nain ou autre ? Vous avez en horreur l’originalité et la diversité ? Ce livre est fait pour vous ! Pour le reste, un bestiaire sans saveur vaguement revisité. Tout à fait dispensable...
Vous n’aimez pas l’idée d’incarner une créature différente des autres avec ses capacités propres, ses forces et faiblesses ? Vous préférez incarner une forme humanoïde sans particularités ni personnalité sur laquelle on a collé un skin d’elfe, de nain ou autre ? Vous avez en horreur l’originalité et la diversité ? Ce livre est fait pour vous ! Pour le reste, un bestiaire sans saveur vaguement revisité. Tout à fait dispensable...
par blueace
Pour comprendre ce livre, il faut d'abord avoir bien conscience que D&D propose des règles et des outils, pas un univers. Chaque MD doit pouvoir façonner son monde comme il le souhaite. L'époque est finie où tous les orcs étaient des riders mauvais et tous les gobelins vivaient dans des cavernes. Alors oui, ce livre propose peu de lore en comparaison avec les bestiaires antérieurs sur lesquels il se base (le Volo's Guide et le Mordenkainen's Tomes of Foes), et c'est justement pour cela qu'il porte ce nom : les Monstres du Multivers. Des monstres qui doivent pouvoir être insérés dans n'importe quel univers de jeu, ceux où les hobgobelins sont des légionnaires comme ceux qui en font des marchands. Ce livre offre donc aux MD tout l'aspect technique et tous les blocs stats dont ils ont besoin pour équilibrer des combats. Le lore, lui, dépend du monde. D&D ne définit plus les stéréotypes. De plus, faut arrêter de se la raconter, ce dont on a besoin et dont on se sert, c'est les blocs stats. Le reste, c'est du remplissage ! Combien ont lu tous les textes d'ambiance du Monster Manual ? Et n'oublions pas que par rapport aux blocs stats initiaux (ceux du Volo's Guide et du Mordenkainen's Tomes of Foes donc), Monsters of the Multiverse apportent de nombreux petits ajustements pertinents et intéressants. En ce qui concerne l'autre partie, les races pour PJ, on aime ou on aime pas, mais force est de reconnaître que cet ouvrage propose une compilation inédite qui intéressera surement les gros joueurs, et reste complètement optionnelle pour ceux qui jouent moins. Bref, un bestiaire sous forme de compilation qui remplit bien son rôle en définissant toute la partie règle. Aux MD de définir le lore... si tant est que cela soit vraiment nécessaire.
Pour comprendre ce livre, il faut d'abord avoir bien conscience que D&D propose des règles et des outils, pas un univers. Chaque MD doit pouvoir façonner son monde comme il le souhaite. L'époque est finie où tous les orcs étaient des riders mauvais et tous les gobelins vivaient dans des cavernes. Alors oui, ce livre propose peu de lore en comparaison avec les bestiaires antérieurs sur lesquels il se base (le Volo's Guide et le Mordenkainen's Tomes of Foes), et c'est justement pour cela qu'il porte ce nom : les Monstres du Multivers. Des monstres qui doivent pouvoir être insérés dans n'importe quel univers de jeu, ceux où les hobgobelins sont des légionnaires comme ceux qui en font des marchands. Ce livre offre donc aux MD tout l'aspect technique et tous les blocs stats dont ils ont besoin pour équilibrer des combats. Le lore, lui, dépend du monde. D&D ne définit plus les stéréotypes. De plus, faut arrêter de se la raconter, ce dont on a besoin et dont on se sert, c'est les blocs stats. Le reste, c'est du remplissage ! Combien ont lu tous les textes d'ambiance du Monster Manual ? Et n'oublions pas que par rapport aux blocs stats initiaux (ceux du Volo's Guide et du Mordenkainen's Tomes of Foes donc), Monsters of the Multiverse apportent de nombreux petits ajustements pertinents et intéressants. En ce qui concerne l'autre partie, les races pour PJ, on aime ou on aime pas, mais force est de reconnaître que cet ouvrage propose une compilation inédite qui intéressera surement les gros joueurs, et reste complètement optionnelle pour ceux qui jouent moins. Bref, un bestiaire sous forme de compilation qui remplit bien son rôle en définissant toute la partie règle. Aux MD de définir le lore... si tant est que cela soit vraiment nécessaire.
par krokus le merdifiant
Une compilation épurée du Volo's Guide et du Mordenkainen plutôt fade. Toute la substantifique moelle a été évacuée (exit le lore des créatures et des races) et on a juste un bestiaire sans saveur. Même les races jouables ont été lissées (exit les modificateurs raciaux). À réserver à ceux qui ne lisent pas l'anglais. Sinon préférez de loin les ouvrages précédemment cités.
Une compilation épurée du Volo's Guide et du Mordenkainen plutôt fade. Toute la substantifique moelle a été évacuée (exit le lore des créatures et des races) et on a juste un bestiaire sans saveur. Même les races jouables ont été lissées (exit les modificateurs raciaux). À réserver à ceux qui ne lisent pas l'anglais. Sinon préférez de loin les ouvrages précédemment cités.
par Razelbec
Quelle déception que ce supplément ! Pensé pour "remplacer" ou plutôt "compiler" le Volo's Guide to Monsters et le Mordenkainen Tome of Foes, il aurait pu devenir une sorte de compendium intéressant qui aurait pu combler quelques erreurs et lacunes des deux opus sus-cités, mais il n'en est rien. À la place, le Monsters of the Multiverse se contente de deux grosses parties : dans la première, il s'agit d'aligner les races jouables (en les modifiant afin de les lisser. Sur ce point, il y a débat : êtes-vous pour un lissage qui enlève toute aspérité aux personnages ? Dans ce cas, ce livre est pour vous) en manœuvrant de manière à ce que toutes soient plus ou moins au même niveau de "puissance". Dans la seconde, il s'agit ni plus ni moins d'un bestiaire qui reprend la plupart des monstres présentés dans les ouvrages précédents (et en rajoute quelques-uns dont l'indispensable bloc de stat du dauphin) qui ne seront pas réédités car considérés parfois comme "problématiques" et discriminants (l'exemple le plus flagrant concernant le paragraphe manquant sur les drows). Ce bestiaire reprend donc les créatures en les modifiant légèrement afin de simplifier l'usage, notamment, des sorts, qui deviennent parfois des capacités magiques. Sur ce point particulier, je dois reconnaître que l'idée, si elle n'est pas toujours bien exploitée, est intéressante. En revanche, on perd toute la partie lore qui était présente dans les deux opus originels qui, déjà, n'étaient pas très fournis en information...
In fine, il s'agit d'un supplément qui peut s'avérer utile si l'on ne possède pas déjà les deux premiers bestiaires, à savoir le Volo's Guide to Monsters et le Mordenkainen Tome of Foes, ou si l'on souhaite avoir sous la main une nouvelle version des races jouables. Mais il reste un supplément très, mais alors TRÈS dispensable...
Quelle déception que ce supplément ! Pensé pour "remplacer" ou plutôt "compiler" le Volo's Guide to Monsters et le Mordenkainen Tome of Foes, il aurait pu devenir une sorte de compendium intéressant qui aurait pu combler quelques erreurs et lacunes des deux opus sus-cités, mais il n'en est rien. À la place, le Monsters of the Multiverse se contente de deux grosses parties : dans la première, il s'agit d'aligner les races jouables (en les modifiant afin de les lisser. Sur ce point, il y a débat : êtes-vous pour un lissage qui enlève toute aspérité aux personnages ? Dans ce cas, ce livre est pour vous) en manœuvrant de manière à ce que toutes soient plus ou moins au même niveau de "puissance". Dans la seconde, il s'agit ni plus ni moins d'un bestiaire qui reprend la plupart des monstres présentés dans les ouvrages précédents (et en rajoute quelques-uns dont l'indispensable bloc de stat du dauphin) qui ne seront pas réédités car considérés parfois comme "problématiques" et discriminants (l'exemple le plus flagrant concernant le paragraphe manquant sur les drows). Ce bestiaire reprend donc les créatures en les modifiant légèrement afin de simplifier l'usage, notamment, des sorts, qui deviennent parfois des capacités magiques. Sur ce point particulier, je dois reconnaître que l'idée, si elle n'est pas toujours bien exploitée, est intéressante. En revanche, on perd toute la partie lore qui était présente dans les deux opus originels qui, déjà, n'étaient pas très fournis en information...
In fine, il s'agit d'un supplément qui peut s'avérer utile si l'on ne possède pas déjà les deux premiers bestiaires, à savoir le Volo's Guide to Monsters et le Mordenkainen Tome of Foes, ou si l'on souhaite avoir sous la main une nouvelle version des races jouables. Mais il reste un supplément très, mais alors TRÈS dispensable...